lundi 28 janvier 2013

Folle

C'est complètement fou. Complètement dément.

Vous savez, au mois de novembre, je ne vous l'ai pas dit, mais j'ai fait un «move» majeur dans ma vie. J'ai commis un acte qui allait changer, du moins je l'espérais, le cours de ma vie, et décupler mon bien-être et ma bonne humeur : j'ai supprimé Monsieur Z des mes contacts Facebook.

Quint toué !

Ça me défonçait le moral de le voir en photo avec ses petites chicks, de connaître sa nouvelle vie, laquelle se déroulait sans moi, et le fait que ce soit sans moi me faisait atteindre des sommets de rage assez malsains.

Comble de l'inacceptable, mes amis, c'est que Monsieur Z venait de temps à autre commenter mes statuts, comme pour me narguer, comme pour me dire : oublie pas, chus là, nanana, je suis dans ta vie, mais juste sur Facebook, parce que sinon, je ne t'écris pas, je ne t'appelle pas, mais sur Facebook, je me manifeste, c'est tellement moins engageant, allez hop, un petit mot impertinent pour manifester ma présence, pour bien te faire sentir que chus pas loin, mais tellement plus dans ta vie, tu me vois mais ne peux me toucher, nanana !

Vous voyez le principe.

Ce mois-là, je me souviens, j'avais rêvé que je guillotinais des têtes.

Acte d'ultime vengeance : flushé de Facebook.

Il en a sûrement pleuré.

J'ai cru qu'en l'éloignant de moi, j'allais l'oublier.

ERREUR.

Je ne cesse de rêver à lui. Je rêve ENCORE à lui, vous imaginez ?

C'est de l'obsession pure.

Va te faire soigner, que vous allez me dire. C'est justement ce que je fais.

Mais lui, lui ! Oh, lui (comme je le hais!), lui, bordel de merde, il s'est imprégné jusque dans les tréfonds de mon âme, d'où il répand méchamment son poison d'homme absent.

Comment le sortir de là ? J'ai essayé l'alcool, la drogue, les antidépresseurs, la psychothérapie, le travail, le sexe, rien n'y fait.

Il s'est accroché solidement, le ptit criss.

Si je vous raconte tout ça, c'est parce que je viens de commettre une grosse erreur.

En résumé : j'ai rencontré quelqu'un qui cherche une personne possédant une compétence précise pour accomplir un projet. La seule personne que je connais possédant cette compétence (comme un Dieu en plus), c'est bien sûr Monsieur Z. J'ai donc laissé les coordonnées dudit Monsieur à ladite personne.

Par respect, j'ai tout de même écrit à Monsieur Z pour lui dire que j'avais filé son courriel à une personne qui allait probablement le contacter sous peu.

Sauf que, en obsédée que je suis, je n'ai pas su me la boucler. Je n'ai pas su me contenter de la dimension strictement professionnelle de l'intention.

Voici ce que j'ai écrit :

Bonjour [Monsieur Z],

J'espère que tu vas bien. 

Je tiens à t'aviser que je me suis permis de donner ton courriel à une personne du nom de [quelqu'un], qui cherche quelqu'un pour développer [quelque chose] pour un projet de design pour [nom d,un organisme] (je pense bien que c'est cela, mais je peux me tromper sur les détails).

J'ai tout de suite pensé à toi. Je sais que tu es très occupé, avec HEC, ta job, pis toute pis toute, mais je me suis dit que tu serais peut-être ouvert à d'autres expériences (aucune arrière-pensée ici), et il faut le dire, la personne compétente en ce domaine, c'est toi.

Tu dois trouver ça un peu étrange que je t'écrive alors que je t'ai effacé de mes contacts Facebook, dans la mesure où tu l'aurais remarqué, mais c'était seulement une tentative désespérée de t'effacer de ma vie, en vain.

J'espère que tu ne m'en veux pas... ce n'est rien contre toi. Je ne sais pas ce que tu as, ce que tu m'as fait, mais tu me fais un tel effet que ça en devient complètement fou. Je pensais qu'en t'éloignant de moi, j'arriverais à t'oublier, mais crois-le ou non, je rêve  à toi encore, et plus souvent que la normalité l'exige. Tu apparais dans mes rêves, comme ça, et je me réveille, troublée, en me disant «d'où ça sort, c'te rêve-là».

Bon ok, je te conte mes histoires un peu cinglées, mais vois-le juste comme l'expression de ma décision d'être complètement transparente avec toi.

Je n'ai pas été honnête avec toi, ni avec moi d'ailleurs.

Je ne sais pas ce que tu as, mais je pense que ça a quelque chose à voir avec tes yeux magnifiques, ta vivacité d'esprit, ta capacité d'écoute, ton intelligence, tes yeux, tes yeux, tes si beaux yeux.

Va bien falloir que j'apprenne à vivre avec le fait que je ne t'oublierai jamais... et qu'en ma mémoire, mon souvenir de toi restera toujours aussi vif et poignant, et portera l'odeur de l'été qui naît.

[Ligeia]


Je sais bien : c'est à croire que je cherche le trouble, la merde, les problèmes... mais c'était plus fort que moi.

 Ce qui m'attend dans les prochains jours ? L'attente angoissée.

Fuck me, FUCK ME!!!!




vendredi 25 janvier 2013

Retour en 2013

Ça fait longtemps que je suis venue faire un tour par ici.
Je n'ai pas vu le temps passer... il m'a filé sous le nez, le salaud.

Pourtant, j'avais plein d'idées pour écrire. Je ressassais constamment des passages à écrire. Mais jamais je n'ai trouvé l'énergie pour le faire.

Mon nouveau travail m'a complètement absorbée. Avalée, je devrais dire. N'étant plus habituée à travailler 5 jours semaine, du matin au soir, j'ai dû me donner le temps de m'adapter. Faire des lunchs le soir. Partir travailler, revenir. Tout cela me demandait un temps et une énergie que je ne savais plus où trouver. C'est un fait : je ne suis pas faite pour travailler en entreprise.

Mais la bonne nouvelle, c'est que maintenant je travaille de chez moi. Énergie retrouvée. Fini, les pertes de temps dans la STM. Fini, les putain de lunchs.

Je peux donc me remettre à écrire. À me coucher un peu plus tard et venir flâner ici selon mon gré. Plus de pression du «faut que je dorme à 22 h pour réussir à me lever à 6 h». Car il faut le dire, je suis une grande dormeuse.

Quoi neuf, alors, de mon côté ?

J'ai rencontré un monsieur. Simon, qu'il s'appelle.

C'est un géant. Il ressemble à un arbre. Fort, mais tranquille. Je l'appelle «force tranquille». J'ai décidé que c'était son nom amérindien.

Il est affectueux. Tendre. Il a une voix magnifique. Un rire thérapeutique.

ET devinez quoi ?

Il donne des nouvelles...

Oh oui, il m'appelle, il m'écrit, il pense à moi.

Oui, cela existe. Ça me réconcilie avec l'espèce humaine.

Tournure tragique des événements : mon ex entre en scène avec un coup de théâtre.

Je suis la femme de sa vie. Il ne peut pas vivre sans moi. Il va tout faire pour que je revienne avec lui. Pour me rendre heureuse. Il pleure, il est au bord du désespoir.

Et moi... bien sûr que je l'aime, on restés 7 ans ensemble. Mais j'ai tourné la page.

Tourné la page ? Je n'en suis pas si certaine.

Mais pour l'instant, il y a Simon. Et je suis bien avec lui.

Encore une histoire de mecs foireuse. Mon petit doigt me dit que je n'ai pas fini d,en raconter sur ce blogue.

En ce moment, je laisse aller les choses. Je me dis que le temps me donnera une réponse.

Autre chose : rupture amicale.

Avez-vous déjà vécu ça ?

Une amie intime, une amie très proche.

Qui devient de plus en plus désagréable avec moi. Qui me rabaisse. Se moque méchamment de mon accent québécois (c'est vrai que c'est bizarre un accent québécois au Québec). Ne partage pas mon bonheur.

Une grosse décision pour moi que de ne plus la revoir.

Qui implique une grande réflexion sur l'amitié.

Quand je suis avec elle, je me sens toujours fautive. Parce que c'est comme ça qu'elle me fait sentir. Comme si je n'étais jamais à la hauteur. Comme si je n'étais jamais assez bien pour elle.

Au fond, je pense bien que j'ai le droit d'être qui je suis et d'être aimée et appréciée ainsi.

Fuck off.

Y'en a marre.

Voilà, vous êtes à jour maintenant.

Oh, et pour le mec au persil... ma dent verte ne l'a pas séduit.